18 octobre, 2024
De la Division Internationale du Travail ou DIT et du COVID-19 :

Aucun peuple n’a choisi de jouer le second rôle dans l’histoire de l’humanité. Mais les puissances d’argent, les puissances économiques, politiques, militaires et mêmes spirituelles de ce monde ont fait, font et feront de ce monde ce qui arrange leurs intérêts et leur vision de ce monde.

L’Afrique est la partie du monde qui fournit les matières premières et consomme les produits manufacturés issus de ces matières premières. Cette division du travail à l’échelle mondiale a commencé depuis la découverte de l’Amérique. Si une firme pharmaceutique africaine ose annoncer avoir un vaccin contre le COVID-19, ce vaccin sera de toute façon rejeté aussi tout comme la chloroquine.

Dire que la dépendance de l’Occident est un choix revient à ignorer les faits historiques qui ont maintenu, maintiennent et maintiendront l’Afrique dans la dépendance. L’un des exemples récents est le refus de la Côte d’Ivoire d’Allassane OUATTARA de laisser tomber le Franc CFA. Quand Allassane OUATTARA parle en faveur du maintien de cette monnaie coloniale, cela doit vous rappeler l’une des plusieurs stratégies de cette politique de la division du travail qui consiste à diviser pour régner. Ce Franc CFA sert justement à cette division du travail. L’Afrique de l’Ouest francophone produit les matières premières pour les industries françaises délocalisées maintenant en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Pour que la France puisse rapatrier les devises issues de ses affaires en Afrique, il lui faut une monnaie stable même si elle ne reflète pas le niveau de développement de ces pays africains et qu’elle les maintient dans la dépendance, freine leur développement économique.

Mais ne me dites pas que toute l’Afrique a fait ce choix. À la grande majorité, ce choix est imposé par soit une dictature à la solde du colonisateur, soit des coups d’État, soit encore des assassinats. Que sais-je encore ! Je ne veux pas citer une longue liste de héros depuis les Béhanzin, et même bien avant, aux Mendela, et même bien au-delà.

Mais aujourd’hui, la crise du COVID-19 est un signe des temps. L’épidémie a commencé en Chine loin de l’Occident. Elle s’est répandue dans le reste du monde. Elle tue les personnes âgées qui coûtent très chers aux différents États occidentaux dont les populations sont très vieillissantes. Sans COVID-19, certains pays européens et américains auraient connu la plus grande crise du capitalisme de l’histoire à cause entre autres de la faillite que provoquait l’importance grandissante des dépenses consacrées aux pensions de retraite. Le virus depuis lors tue des centaines sinon des milliers chaque jour. La Chine a indiqué que le traitement à la chloroquine permet de contenir la maladie. La communauté scientifique à la solde des puissances d’argent rejette ça. Il faut à tout prix attendre de trouver un vaccin qui n’existe pas encore et dont l’efficacité n’est pas prouvée. Pendant ce temps, la campagne médiatique pour promouvoir la psychose se poursuit. Tout le monde est au confinement et pourtant le virus continue à tuer. Et il faut que les Africains servent de cobayes. Et il y aura des Africains pour légitimer cela sous prétexte que nous sommes dépendants de l’Occident.

Après la crise du COVID-19, les économies occidentales au bord de la faillite avant l’avènement du virus pourront continuer en s’endettant grâce aux mesures économiques et sociales d’accompagnement.

Le COVID-19 sera une bonne affaire.

Auteur de l'article :


Alfred Cossi CHODATON
alf2chod@gmail.com Diplômé en sciences et technologies de l'information documentaire, il est un écrivain et analyste indépendant.

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