Biden et Zelensky s’opposent à Poutine qui n’entend pas accepter l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Mais les deux alliés inquiètent quant à leur capacité à reconnaître dans cet affrontement avec Poutine les limites à ne pas franchir afin que le monde ne bascule pas dans une troisième guerre mondiale qui risquerait d’être nucléaire. Le pouvoir de Zelensky dépend de l’Occident et étant un bon comédien, il sait jouer le rôle que ses patrons occidentaux attendent de lui pour perdurer au pouvoir. Mais même si l’Occident croit pouvoir le contrôler, il convient de s’interroger sur la capacité de Joe Biden lui-même à évaluer les risques de façon objective et prendre des décisions avisées.
Le président américain Joe Biden se comporte bizarrement en public. Il n’arrête pas de tomber, de s’égarer et de confondre un pays avec un autre dans ses déclarations. Cependant, personne à Washington ne remet en question sa capacité à diriger une nation qui est la plus puissante militairement de la planète à un moment où les États-Unis intensifient leur implication dans la guerre en Ukraine et où le risque à la fois d’un dérapage nucléaire et de l’élargissement du conflit est réel.
C’est dans cet état apparent de confusion mental que Joe Biden continue de fournir une assistance militaire destinée à combattre la Russie à Volodymyr Zelensky, un autre homme qui n’a pas non plus le sens de la réalité et qui ne se soucie guère des risques d’une catastrophe nucléaire ni ne reconnaît comme suffisante l’aide occidentale qui lui est apportée.
Volodymyr Zelensky s’est constitué prisonnier des nationalistes ukrainiens qui vénèrent Stepan Bandera, un collaborateur nazi ukrainien responsable de la mort de milliers de Juifs, de Polonais et de Russes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Étant devenu un otage de ces nationalistes unkraniens, il lui est difficile de comprendre ce que pourrait signifier une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Le mercredi 11 juillet dernier quand l’Ukraine s’est vu refuser l’adhésion à l’OTAN lors du sommet de l’Alliance militaire à Vilnius en Lituanie, Volodymyr Zelensky n’en pouvait plus de contenir sa colère contre l’OTAN pour ne pas avoir immédiatement accordé l’adhésion à de l’Ukraine. Toutefois, malgré la confusion dans laquelle il se trouve en permanence, Joe Biden a pu comprendre que la folie doit avoir des limites. Il répondit calmement à Volodymyr Zelensky : « La mauvaise nouvelle pour vous, c’est que nous n’allons nulle part. Vous êtes coincé avec nous. »
Le jeudi 12 juillet, après le sommet de l’OTAN, et lors d’une conférence de presse conjointe à Helsinki avec le président finlandais Sauli Niinisto, Biden a déclaré : « Personne ne peut adhérer à l’OTAN pendant qu’une guerre est en cours, car ce serait la garantie […] une troisième guerre mondiale. »
En effet, les experts européens et américains, semble-t-il, ne sont pas si rationnels, eux qui se réclament de cette civilisation hellénistique. La solution à la crise née de l’expansion de l’OTAN sera-t-elle l’expansion de l’OTAN? L’Ukraine ne pourra entrer dans l’OTAN que si la Russie perd la guerre en cours et ne peut plus physiquement s’opposer à cette expansion de l’OTAN. Or pour l’instant, l’Occident n’a pas encore réussi à vaincre la Russie sur le champ de bataille.Actuellement, la Russie produit plus de munitions que l’ensemble des pays de l’OTAN.
Puisque l’OTAN avait l’habitude de s’en prendre à des pays dont le potentiel militaire donnait une suprématie à l’alliance militaire dans les airs – comme en Irak, en Afghanistan ou en Libye, les pays membres notamment les États-Unis d’Amérique n’envisageaient plus de mener une guerre de la nature de ce qui a cours en Ukraine présentement.
La Russie a suffisamment de quoi contrer l’OTAN dans les airs. Elle dispose du système de défense anti-aérienne le plus sophistiqué et le plus élaboré du monde. Selon les chiffres fournis par le rapport quotidien du Ministère de la Défense russe, jusqu’au dimanche 16 juillet 2023, l’armée ukrainienne aurait perdu dans ce conflit 455 avions, 242 hélicoptères et 5028 drones. Ces chiffres peuvent être contestables mais la réalité est qu’au début du conflit, la Russie ne se permettait pas d’utiliser son aviation comme elle le fait maintenant en toute impunité. Au début du conflit, l’Ukraine avait un nombre important d’avions et d’hélicoptères qui étaient des modèles soviétiques et en n’a reçu énormément de ses alliés européens de l’Est. Mais l’Ukraine est pratiquement aujourd’hui sans couverture aérienne malgré ce nombre non négligeable d’avions qu’elle avait et le nombre important qu’elle a reçu. La conclusion la plus logique est la domination totale dont jouit aujourd’hui la Russie dans les airs au-dessus de l’Ukraine est la preuve de l’efficacité de son système de défense aérienne qui est la plus sophistiqué et le plus élaboré au monde. C’est d’ailleurs cette formidable défense aérienne russe qui oblige l’OTAN à être réticent pour la livraison d’avions F-16 à l’Ukraine car ces appareils risquent de connaître le même sort que les blindés lourds occidentaux qui étaient censés changer la donne sur le terrain. De plus, la Russie opère en ayant à l’esprit que ce conflit peut s’étendre à tout moment et qu’il est nécessaire de ce fait de constituer et de mettre suffisamment en réserve des forces.
Cependant, même si la perspective d’une possible adhésion de l’Ukraine demeure lointaine et que cette situation permet d’éviter pour l’instant une escalade incontrôlée, le risque d’une généralisation du conflit reste réel. From its return from the NATO summit in Vilnius, Biden US presidential candidate Robert Kennedy Jr. said Biden had just called up 3,000 reservists to reinforce US troops in Europe as part of Operation Atlantic Resolute.
« Je veux que les gens comprennent en quoi consiste cette mobilisation de troupes. Il s’agit de se préparer à une guerre terrestre avec la Russie. » a tweeté Robert F. Kennedy Jr. qui a annoncé sa campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2024 et se dresse en adversaire au président sortant Joe Biden pour sa candidature à la tête du Parti démocrate.