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Vive polémique autour de la remise en cause de la cour suprême des USA du droit à l’avortement ou tentative de faire oublier la défaite en Ukraine – Réveil Africain
6 décembre, 2024
Vive polémique autour de la remise en cause de la cour suprême des USA du droit à l’avortement ou tentative de faire oublier la défaite en Ukraine

La remise en cause de la jouissance du droit à l’avortement vieille de plusieurs décennies par la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, le vendredi 24 juin 2022, a provoqué une rare indignation publique dans le monde libéral occidental. On assiste depuis lors à une avalanche de déclarations publiques de différentes personnalités aux États-Unis et à l’étranger. Comme illustration, en voici quelques-unes :

« Aujourd’hui, la Cour suprême des États-Unis a expressément retiré au peuple américain un droit constitutionnel dont il avait déjà joui, » a déclaré le président Joe Biden tandis que Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déploré : « J’ai mis en garde contre la façon dont cette décision met en péril le droit plus large à la vie privée de chacun… Le droit de prendre les meilleures décisions pour sa santé. Le droit d’utiliser le contrôle des naissances, d’un couple marié dans l’intimité de sa chambre. »

L’avortement est un droit fondamental pour toutes les femmes. Nous devons le protéger. Je voudrais exprimer ma solidarité avec toutes ces femmes dont les libertés sont aujourd’hui compromises par la Cour suprême des États-Unis,

a écrit le président français Emmanuel Macron sur son compte Twitter. Mais la polémique sur une décision d’une cour d’un pays parmi tant d’autres continue et s’amplifie.

En fait, les gouvernements occidentaux doivent détourner l’attention du public de leurs échecs. D’une part, le désenchantement du public s’est aggravé car le récit mensonger des victoires ukrainiennes contre l’invasion russe ne peut plus longtemps continuer à tenir la route face à la tragédie vécue par l’armée ukrainienne dans le Donbass.

Au cours de la semaine écoulée, les troupes de Kiev ont été encerclées à Severodonetsk – Lisichansk et dans les environs par les forces russes. Chaque jour qui passe, l’Ukraine perd de plus en plus une partie de son peuple et de son territoire au nom des soi-disant valeurs occidentales. Malgré des années d’assistance militaire occidentale visant à faire de l’Ukraine un membre de facto de l’OTAN grâce à la livraison d’armes, à la formation, aux aides financières et au partage de renseignements, l’Ukraine s’est plutôt révélée être une débâcle.

D’autre part, le monde occidental souffre plus que la Russie de ses propres sanctions. La guerre économique contre la Russie ne s’est pas déroulée telle qu’elle était prévue. En fait, en ce moment-ci, Poutine était censé avoir été déjà renversé par des oligarques et des citoyens ordinaires russes dont le niveau de vie aurait dû s’effondrer à cause des restrictions économiques. Cependant, l’économie russe est en meilleure forme que celle de l’Occident. La valeur de la monnaie russe s’est renforcée de telle sorte que la Banque centrale de Russie a décidé de réduire le taux d’intérêt afin de ralentir sa hausse tandis que l’Euro, la monnaie européenne continue de baisser en valeur au moment où on assiste à la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques. La Russie a même pu couper l’approvisionnement en gaz à de nombreux pays européens, du fait qu’elle a pu augmenter de 30 %, depuis février, sa vente de produits énergétique vers les marchés asiatiques, principalement vers la Chine et l’Inde.

De plus, les conséquences de cette catastrophe économique et celles de la débâcle militaire ont affecté la politique intérieure de la plupart des pays occidentaux. En France, malgré la victoire de Macron à l’élection présidentielle, il n’a pas réussi à obtenir suffisamment de voix durant les législatives, pour à lui seul, former un gouvernement. Au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson doit faire face à de sévères critiques de la part de son parti conservateur sur sa gestion de la guerre en cours en Ukraine et de la forte inflation. Aux États-Unis d’Amérique, le président Joe Biden et son parti des démocrates semblent de plus en plus incapables de tirer leur épingle du jeu lors des élections législatives de mi-mandat qui doivent avoir lieu en novembre prochain. En Allemagne, la coalition au pouvoir semble être en grave difficulté, comme c’est le cas dans la plupart des petits États européens restants, que ce soit à l’ouest ou à l’est de l’Europe.

Tout ce chaos inutile aurait pu être évité. Si les préoccupations sécuritaires de la Russie au sujet de l’expansion de l’OTAN et de la possible présence de missiles occidentaux en Ukraine n’avaient pas été ignorées, si la Russie n’avait pas été présentée comme une autocratie cherchant à attaquer l’Ukraine où pourtant les parties politiques de l’opposition sont interdites, le monde n’en serait pas là. Si l’Occident s’était si autant indigné quand la langue russe parlée par une grande partie de la population ukrainienne avait été interdite, le monde serait encore en paix. L’Ukraine serait en paix aujourd’hui avec son voisin si elle ne s’était pas laissé entraîner dans la russophobie au nom des soi-disant valeurs occidentales et que pour la cause de la paix, l’Occident avait engagé des négociations sincères avec la Russie. Mais ayant échoué à opter pour les vraies valeurs universelles, la paix ainsi que la coexistence pacifique et étant au bord d’une totale défaite militaire ukrainienne, engouffré dans une récession économique et confronté à des conséquences politiques et électorales, l’Occident doit trouver un subterfuge pour faire oublier ce désastre.

Par conséquent, la décision de la Cour suprême des États-Unis qui revient sur les droits à l’avortement est venue à point nommé. Par ailleurs, après le COVID-19, la guerre russo-ukrainienne, c’est la nouvelle diversion qui permet d’éloigner l’attention du public non seulement de la débâcle ukrainienne mais aussi des difficultés économiques auxquelles l’Occident est confronté et qui ne font que s’aggraver avec les sanctions.

Mais l’élite occidentale continue sa politique de fuite en avant. En dénonçant la décision de la Cour, cette élite prétend défendre des valeurs universelles comme elle l’a fait en incitant à la guerre entre deux nations fraternelles au cœur de l’Europe.

Ce sont les tentatives ethnocentriques de l’Europe et des États-Unis d’Amérique qui imposent au reste du monde leurs intérêts géostratégiques, lesquels ils présentent sous la forme de pseudo-valeurs universelles, qui déstabilisent notre planète. L’Afrique est en passe de devenir le continent le plus peuplé. Cela inquiète les Occidentaux qui font des pressions croissantes sur les pays africains afin qu’ils légalisent et fassent la promotion de l’homosexualité dans le but de ralentir la hausse démographique du continent. La plupart des Africains n’adhèrent pas nécessairement à l’idée que deux hommes ou deux femmes puissent avoir une relation sexuelle et intime, mais aucun Africain ne veut imposer ses valeurs à qui que ce soit. Depuis l’Antiquité, les sociétés africaines ont eu leur propre manière de protéger les femmes, laquelle manière permet le respect de la vie. Les Européens doivent respecter les modes de vie des autres et cesser de parler de valeurs universelles. Que chaque nation ou société vive selon ses valeurs et notre monde sera en paix !

Auteur de l'article :


Alfred Cossi CHODATON
alf2chod@gmail.com Diplômé en sciences et technologies de l'information documentaire, il est un écrivain et analyste indépendant.

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